Voilà. C'est fait. On ne veut plus être un employé : on va être entrepreneur indépendant ! Et on s’est décidé pour un type de franchise déterminée. Il en reste seulement choisir l’enseigne, signer le contrat, et on démarre...
Mais c’est vraiment si simple que ça ? Tout ce qu’il faut faire pour s’assurer une création franchise à succès est choisir et signer ?
Non, pas du tout. Avant de s’engager, un des facteurs qu’on doit analyser attentivement est le coût franchise, car le coût-bénéfice est un des éléments les plus importants quand on évalue la vraie rentabilité des opportunités d’investissements.
Lorsqu’on parle du coût franchise, on doit évaluer non seulement les coûts explicites, ceux que le franchiseur déclare dans le « DIP » (Document d’Informations Précontractuelles) selon les indications de la Loi Doubin, mais aussi des coûts cachés, qui ne sont pas aussi évidents que les premiers.
Quels sont les coûts explicites inclus dans le prix franchise ? Le contrat de franchise indiquera au moins le droit d’entrée (ou redevance forfaitaire initiale), la redevance d’exploitation ou de fonctionnement (ainsi appelées royalties) et la redevance publicitaire. Quelques unes de ces redevances pourront être fixes (par exemple le droit d’entrée), mais d’autres habituellement seront proportionnelles au chiffre d’affaires, comme les royalties. On trouve aussi quelques cas où les redevances sont mixtes.
On doit aussi tenir compte du coût d'emplacement (loyer ou local propre, adaptation du local, etc.) et du coût d'aménagement. Dans quelques cas, le droit d’entrée peut inclure la formation initiale, des logiciels d’opération, etc. Mais dans d’autres, ceux-ci seront un coût additionnel. Et on doit penser aussi au coût du stock initial.
Mais il y en a aussi des coûts cachés dans la création franchise : la préparation du business plan, la création d'une personne morale pour l'entreprise, les honoraires de l’avocat et de l’expert comptable dont vous aurez besoin, etc.
Selon l'enseigne, il y en a aussi de conditions requises différentes quant au minimum pour l’apport personnel franchise, et pour le reste de l’investissement nécessaire on devra possiblement considérer le coût des intérêts d’un emprunt auprès d’une banque.
Tous ces éléments doivent être considérés sérieusement au moment d’évaluer le prix franchise. Et pour être sûr qu’on n’a pas oublié rien d’important, le mieux c'est de consulter des spécialistes, avant de faire une erreur qu’on regrettera plus tard.
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